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RESSOURCES POUR L'ENSEIGNEMENT DU FLE

11 mai 2007

UNITÉ DIDACTIQUE NIVEAU 4º DE LA ESO DEUXIÈME LANGUE

UNITÉ DIDACTIQUE

LE MONDE DES MÉDIAS

NIVEAU 4º DE LA ESO

OBJECTIFS/ COMPÉTENCES

* Parler des films ou des émissions de télé.

* Lire et comprendre des informations sur des films et sur le cinéma.

* Acheter / réserver des billets pour un spectacle.

* Lire, comprendre et se mettre d'accord sur le choix des émissions de télé à regarder : Justifier le choix d’après son point de vue.

* Apprendre à dialoguer: Écouter et donner son avis.

* Dire son opinion sur les publicités.

* Parler et écrire au conditionnel.

PLANIFICATION

Le travail se déroulera en 6 semaines en raison de deux heures par semaine ( 50 minutes).

MATÉRIEL

Livre de texte

Le cahier d’exercices

Grammaire pratique du français en 80 fiches. Hachette.

Ordinateurs ( en fonction du nombre des élèves).

Visionner une tranche d’un programme culturel à la télé, pour développer la partie socio-culturelle de cette unité didactique.

La presse écrite comme par exemple Le Monde etc, mais des textes pas très compliqués.

Des textes publicitaires pour exploiter le langage publicitaire.

Espace de la classe avec le tableau.

CONTENUS

  CONCEPTUELS/ SAVOIR

* Vocabulaire: sur les médias. Le cinéma et les films. La télé, les chaînes et les programmes. Les spectacles et la publicité.

* Grammaire:  Le conditionnel des verbes : formes et emploi.

* Discours: Décrire les films, les spectacles. Donner son avis et demander l'opinion des autres. Exprimer l'accord et le désaccord.

CO et EO: Réserver / acheter des billets.

CE et EE: Le mode conditionnel pour exprimer la politesse, le souhait, le regret, les reproches, pour inviter, pour suggérer ou énoncer des conditions.

CO, CE, EO et EE: Textes expositifs oraux et écrits : découvrir l'intention de l'auteur et le but du texte. L'expression du choix et de l'opinion sur les films et la télé.

* Socio-culture: Une approche au monde des programmes de télé, la publicité et le monde du cinéma en France et en langue française.

SAVOIR-FAIRE

* Utilisation correcte d'un index culturel pour repérer des informations.

* Repérage dans les textes des éléments discursifs qui montrent l'expression du souhait, du regret, du reproche ou de la condition.

* Participation dans des échanges oraux et écrits pour comparer les chaînes et programmes de télé de leur pays et de la France.

* Identification et description de certains acteurs et actrices français et de certains films et cinéastes connus.

* Réflexion sur les langues : Comparaison des codes de langue utilisés dans la publicité française avec ceux du pays des élèves.

* Inférence / Déduction d'après certains marqueurs du type de texte (narratif, expositif, journalistique…).

* Faire des hypothèses sur des textes publicitaires.

* Utilisation d' expressions clés pour construire un texte oral correct et fluide, adapté aux situations de tête à tête francophones : réserver ou acheter des billets, choisir un spectacle, supposer, suggérer, émettre un jugement sur un film…

SAVOIR-ÊTRE

* Valorisation de la correspondance comme un outil de communication et d' échange entre les gens.

* Respect des opinions et des propositions des autres, même si elles sont contraires aux nôtres.

* Approche critique du monde des médias. Sélection et choix personnel des films à voir et des programmes de télé à regarder. Prise de conscience du véritable sens des messages publicitaires.

* Respect des conventions sociales françaises : agir de la manière adéquate dans les lieux publics et s'efforcer d'utiliser la langue étrangère de manière correcte dans des situations de simulation en classe.

* Mise en valeur de la lecture / le cinéma et la télé comme plaisir et comme source d'élargissement de la connaissance du monde et de la culture francophone.

THÈMES TRANSVERSAUX

* L'éducation pour le consommateur : Réflexion et comparaison des habitudes de consommation (personnelles et des camarades) de produits des médias.

L'importance de la liberté individuelle dans le développement de la personne : faire et justifier son choix, sélectionner et doser les programmes de télé. Comprendre le pouvoir de la publicité et savoir réagir face à certains messages publicitaires.

* L'éducation pour la citoyenneté : Racisme et xénophobie : analyse des discours racistes et des indices de xénophobie dans les attitudes des gens, les textes écrits et les documents visuels. Tolérance face aux différents points de vue et opinions. Respect des gens de tous les groupes sociaux, races, croyances ou religions.

ÉVALUATION

*Évaluation sumative en tenant compte de toutes les activités faites en classe, et hors de la classe. D’ailleurs il y aura un examen tous les mois qui aura une valeur du 60% de la note finale.

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10 mai 2007

ACTIVITÉ CULTURELLE: VISITER LES CHÂTEAUX DE LA LOIRE

Châteaux de la Loire

Val de Loire , France

Châteaux de France, châteaux Royaux, châteaux Médiévaux , châteaux  Renaissance , châteaux Classiques

Album Photo des principaux châteaux

Val de Loire, Centre , Pays de Loire , Anjou, Sologne , Berry , Poitou , Charente .

Loire Valley castles in English

[ Accueil ] [ Album Photo des principaux châteaux ] [ Château d' Azay-le-Rideau ] [ Château de Chambord ] [ Château de Chenonceau ] [ Château de Cheverny ] [ La Loire     Le Château d' Amboise ] [ Château de Valençay ] [ Les Jardins de Villandry ] [ Abbayes  Romanes du  Poitou ] [ Cités médiévales ] [ Vallée de l' Indre ]

Locations dans un Château près des Châteaux de la Loire :

Locations de Vacances  dans un Château  Appartements dans un château   Appartement pour 3   Cottage - Gîte à louer  Petit Gîte pour 2-3

Châteaux

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  Château de Chambord       Château de Chenonceau     Château d'Azay le Rideau

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Château d' Amboise         Château de Brissac                Château d'  Angers

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Château de  Cheverny          Château de Chinon          Château de  Villandry

Où séjourner ?

 

Vous pouvez louer en « location meublée » un appartement dans un château ,un Manoir ou un Château entier ,une maison dans un beau Domaine historique. C'est plus original et romantique qu'un Hôtel de Chaîne ou un "gîte" ordinaire.

Beaucoup de châteaux sont des hôtels ou reçoivent des hôtes payants.

10 mai 2007

TRADUCTION ESPAGNOL/FRANÇAIS EL ARBOL DE LA CIENCIA NIVEAU C2

EL ÁRBOL DE LA CIENCIA DE PÍO BAROJA

Edición de Pío Caro Baroja

Caro Raggio /Cátedra

Letras Hispánicas

Première partie

La vie d’un étudiant à Madrid

I

Andrés Hurtado commence sa formation universitaire.

Il serait dix heures du matin d’un jour d’octobre. Dans la cour de l’École d’Architecture, des groupes d’étudiants attendaient que la classe s’ouvre.

De la porte de la rue des Études qui donnait sur cette cour, commençaient à entrer des jeunes qui,comme ils se trouvaient réunis, se saluaient, riaient, et parlaient.

Dû à une de ces anomalies classiques en Espagne, ces étudiants-là qui attendaient dans la cour de l’École d’Architecture n’étaient pas d’architectes de l’avenir, mais de futurs médecins et pharmaciens.

La classe de chimie générale de l’année préparatoire de médecine et pharmacie avait lieu à cette époque-là dans une ancienne chapelle du Lycée de Saint Isidro transformée en classe, et celle-ci avait son entrée par l’entrée par l’École d’Architecture.

La quantité d’étudiants et l’impatience démontrée pour pénétrer dans la salle s’expliquait facilement par le fait qu’il s’agissait de ce premier jour de cours de l’année universitaire et du début de la formation universitaire.

Le passage des études secondaires à la faculté donne toujours à l’étudiant certaines illusions, il lui fait croire qu’il est plus homme et que sa vie va changer.

Andrés Hurtado, assez surpris de se voir parmi tant de camarades, regardait attentivement adossé au mur de la porte d’un angle de la cour par où ils devaient traverser.

Les garçons se regroupaient devant cette porte-là comme le public à l’entrée d’un théâtre. Andrés était encore appuyé contre le mur, quand il sentit qu’on lui prenait  le bras et on lui disait :

-Salut, garçon !

Hurtado se retournait  et il se retrouvait avec son camarade du lycée, Julio Aracil.

Ils avaient été condisciples à Saint Isidro ; mais il y a longtemps qu’Andrés ne voyait pas Julio. Celui- ci avait étudié la dernière année du baccalauréat, selon lui, en provinces.

-Hein , tu viens aussi ici ?-lui demandait Aracil.

-Tu vois bien.

-Qu’est-ce que tu étudies?

-Médecine.

-Sans blague ! Moi aussi. Nous allons étudier ensemble.

Aracil se trouvait en compagnie d’un petit garçon plus âgé que lui, à en juger par son aspect, à la  barbe blonde et aux yeux clairs. Ce petit garçon et Aracil, tous deux corrects, parlaient avec mépris des autres étudiants, pour la plupart des paysans provinciaux qui manifestaient la joie et la surprise de se voir ensemble avec des cris et des éclats de rire.

Ils ont ouvert la salle, et les étudiants, se dépêchant et se pressant comme s’ils allaient  voir un spectacle distrayant, ont commencé à entrer.

-Il faudra voir comment ils pénètreront dans quelques jours- disait Aracil d’un ton moqueur.

-Ils auront la même hâte de sortir qu’ils ont maintenant pour entrer- repris l’autre.

Aracil, son ami et Hurtado se sont assis ensemble. La salle était l’ancienne chapelle du lycée de Saint Isidoro du temps où celle-ci appartenait aux jésuites.

Elle avait le plafond peint avec de grandes figures au style de Jordaens ; dans les angles de la scotie les quatre évangélistes et au milieu une portion de figures et des scènes bibliques.

Du sol jusque près du plafond se levait une tribune en bois très inclinée avec un escalier central, ce qui donnait à la salle l’aspect de la volière d’un théâtre.

Les étudiants occupaient les assises (bancs) presque jusqu’en haut ; le professeur d’université n’était pas encore là, et comme il y avait beaucoup de gens turbulents parmi les élèves, l’un d’entre eux commença à frapper de petits coups par terre avec une canne, beaucoup d’autres l’ont imité et ont produit un vacarme terrible.

Tout à coup, une petite porte du fond de la tribune s’est ouverte, et un vieux monsieur est apparu, très habillé, suivi de deux jeunes assistants. Cette apparition théâtrale du professeur et des assistants a provoqué de grands murmures ; l’un de ces élèves plus audacieux commença à applaudir ; et voyant que le vieux professeur d’université n’était  non seulement pas dérangé mais qu’il saluait aussi comme réputé, ils ont applaudi encore plus.

Le professeur était un homme prétentieux, ridicule.

Il avait étudié à Paris et il avait acquis les gestes et les positions maniérées d’un Français fier.

Le bon monsieur a commencé un discours de salutation à ses élèves très emphatique et pompeux, avec quelques touches sentimentales ; il leur a parlé de son maître Liebig, de son ami Pasteur, de son camarade Berthelot, de la Science, du microscope ...

Ses longs cheveux blancs, sa moustache encollée, sa barbiche pointue, qui tremblait quand il parlait , sa voix creuse et solennelle lui donnait l’aspect d’un père sévère de drame, et l’un des étudiants qui trouva cette ressemblance, a récité à voix haute et caverneuse les vers de Don Diego Tenorio quand il pénètre dans l’hôtellerie du Laurier du drame de Zorrilla :

Qu’un homme de ma souche

Descende à une si misérable demeure

Ceux qui étaient au côté du récitant irrespectueux se sont mis à rire, et les autres étudiants ont regardé le groupe de turbulents.

-Qu’est que c’est que ça ? Qu’est-ce qui arrive ? disait le professeur en mettant ses lunettes et en s’approchant de la main courante de la tribune.

Est- ce que quelqu’un a perdu  son étrier  par là ?

Je supplie à ceux qui sont à côté de cet âne-là qui blait avec une telle perfection qu’ils s’éloignent de lui, parce que ses grossièretés doivent être mortelles de besoin.

Les étudiants ont ri avec grand enthousiasme, le professeur a conclu la classe en se retirant, en faisant un salut cérémonieux et les garçons ont applaudi à tous crins.

Andrés Hurtado est sorti avec Aracil, et tous deux, en compagnie du jeune de la barbiche blonde qui s’appelait  Montaner, sont allés à l’Université Centrale, où ils donnait leur cours de Zoologie et de Botanique.

Dans ce dernier, les étudiants ont tenté de refaire le scandale du cours de Chimie ; mais le professeur, un vieux monsieur sec et de mauvaise humeur, est sorti à leur rencontre, et il leur a dit que de lui personne ne se moquait, ni personne l’applaudissait comme s’il était un histrion.

De l’Université, Montaner, Aracil et Hurtado ont marché vers le centre.

Andrés ressentait en Julio Aracil assez d’empathie, bien qu’il lui reconnusse à certains égards une certaine supériorité ; mais il a ressenti encore plus d’aversion envers Montaner.

Les premiers mots entre Montaner et Hurtado étaient peu aimables. Montaner parlait avec une certaine sécurité quelque peu offensive ; il se croyait, sans doute, un homme du monde. Hurtado lui a répliqué plusieurs fois brusquement. Les deux condisciples se sont trouvés dans cette première conversation complètement en déssaccord. Hurtado était républicain, Montaner défenseur de la famille royale ; Hurtado était ennemi de la bourgeoisie, Montaner partisan de la classe riche et de l’aristocratie.

-         Laissez ces choses-là- dit Julio Aracil plusieurs fois- ; il est aussi stupide d’être         

monarchiste que républicain, aussi idiot de défendre les pauvres que les riches. La question serait avoir de l’argent, une petite voiture comme celle-là signalait l’un d’entre eux- et une femme comme celle-là.

L’hostilité entre Hurtado et Montaner se manifestait à nouveau devant la devanture d’une librairie.

Hurtado était partisan des écrivains naturalistes, que Montaner n’aimaient pas  ; Hurtado était enthousiaste d’Espronceda ; Montaner, de Zorrilla ; ils ne s’entendaient en rien.

Ils sont arrivés à la Puerta del Sol et ils ont pris la carrera de Saint Jerónimo.

-Bon, je m’en vais chez moi- a dit Hurtado.

-Où est-ce que tu habites ? lui a demandé Aracil.

     -Dans la rue d’Atocha.

     -Et bien alors, les trois habitons près.

Ils allaient à la place d’Antón Martín et là ils se sont separés avec très peu de courtoisie( politesse).

II Les étudiants

À cette époque-là, Madrid était encore une des quelques villes qui conservait un esprit romantique.

Tous les villages ont, sans aucun doute, une série de formules pratiques pour la vie, conséquence de la race, de l’histoire, de l’ambiance physique et moral.

De telles formules, une telle manière de voir les choses, constitue un pragmatisme utile, simplificateur et synthétique.

Le pragmatisme national remplit sa mission tandis qu’il laisse libre cours à la réalité ; mais si on ferme, ce pas, alors la normalité d’un village s’altère, l’atmosphère se raréfie, les idées et les faits prennent de fausses perspectives.

C’est dans une ambiance de fictions, résidu d’un vieux pragmatisme et sans renouvellement que le Madrid d’il y a quelques années vivait.

D’autres villes espagnoles se sont rendues compte du besoin de se transformer et de changer ; Madrid se maintenait immobile, sans curiosité, sans désir de changement.

L’étudiant madrilène, surtout celui qui venait des provinces, arrivait avec un esprit, donjuanesque, avec l’idée de s’amuser, de jouer, de courir derrière les femmes, pensant, comme disait les professeur de Chimie avec sa solennité habituelle, se brûler tôt dans une ambiance trop oxygené.

Moins le sens religieux, la plupart ne l’avait ni leur inquiétait beaucoup la religion ; les étudiants de la fin du XIXème siècle venaient à la cour avec l’esprit d’un étudiant du XVIIème siècle, avec l’illusion d’imiter, autant que possible, Don Juan Tenorio et de vivre.

L’étudiant cultivé, bien qu’il veuille voir les choses dans la réalité et tente d’acquérir une idée claire de son pays et du rôle qu’il représentait dans le pays, ne pouvait pas.

L’action de la culture européenne en Espagne était réellement restreinte et localisée à des questions techniques, les journaux donnaient une idée incomplète de tout, la tendance générale était de faire croire que le grand d’Espagne pouvait être petit hors d’elle et au vice-versa, par une espèce de mauvaise foi internationale. Si en France ou en Allemagne ils ne parlaient pas de choses d’Espagne, ou ils en parlaient pour plaisanter, c’était parce qu’ils nous haïssaient ; nous avions là de grands hommes qui suscitaient la jalousie d’autres pays : Castelar, Cánovas, Echegaray ...

L’Espagne toute entière, et Madrid surtout, habitait dans une ambiance d’optimisme absurde. Tout ce qui était espagnol était mieux.

Cette tendance naturelle au mensonge, à l’illusion du pays pauvre qui s’isole, contribuait à l’impasse à la fossilisation des idées.

Cette ambiance-là d’immobilité, de fausseté, se reflétait dans les chaires.

Andrés Hurtado a pu le vérifier au début des études de médecine. Les professeurs de l’année préparatoire étaient les plus vieux ; il y en avait quelques-uns qui étaient là depuis près de cinquante ans en train d’expliquer.

Sans doute on ne les mettaient pas à la retraite à cause de leurs influences et de leur sympathie et respect qu’il y a toujours eu en Espagne pour ce qui est inutile.

Surtout, ce cours-là de Chimie de l’ancienne chapelle du Lycée Saint-Isidro était scandaleux.

Le vieux professeur se rappelait les conférences du Lycée de France, de célèbres chimistes , et il croyait, sans doute qu’en expliquant l’obtention de l’azote et du chlore, il était en train de faire une découverte, et il aimait que les élèves l’ applaudisse.

Il satisfaisait sa puérile vanité en laissant les expériences spectaculaires pour la fin du cours avec le but de se retirer sous les applaudissements comme un prestidigitateur.

Les étudiants l’applaudissaient, riant aux éclats. Quelquefois, au milieu du cours, l’un des élèves décidait de partir, se levait et s’en allait.

En descendant l’escalier de la tribune les pas du fugitif produisaient grand fracas, et les autres garçons assis battaient la mesure, frappant avec les pieds et avec les cannes.

Dans le cours on parlait, on fumait, on lisait des romans, personne ne suivait l’explication ; quelqu’un est arrivé à se présenter avec un clairon, et quand les professseur se disposait à verser dans un verre d’eau un morceau de potassium, il a donné deux coups légers d’alerte ; un autre élève a introduit un chien vagabond et il a été difficile de le faire sortir de là.

Il y avait des étudiants insolents, qui arrivaient aux plus grandes insolences : ils criaient, ils brayaient et ils interrompaient le professeur.

L’une des plaisanteries de ces étudiants était de donner un faux prénom quand on le leur demandait –vous- disait le professeur en le montrant du doigt tandis que sa barchiche tremblait de colère-, comment vous vous appelez ?

Qui ? Moi ?

-Oui, monsieur, vous, vous !

Comment vous vous appelez ? – ajoutait le professeur en regardant la feuille d’appel.

-         Salvador Sánchez.

-         Alias/ Dit Frascuelo-disait quelqu’un, de connivence avec lui

-         Je m’appelle Salvador Sánchez, je ne sais pas qui attache de l’importance au fait que je m’appelle comme ça et si c’est le cas, qu’il le dise- regardant à l ‘endroit d’où la voix était sortie et faisant semblant d’être gêné.

-         Allez au diable ! répliquait l’autre.

-         Eh ! Eh ! Hors d’ici !

-         Basse à la cour !- criaient –ils plusieurs fois.

-         Bon, bon. C’est bien.

-         Allez-vous- en disait le professeur craignant les conséquences de ces démêlés-.

     Le garçon s’en allait, et peu de jours après il en venait à répéter la plaisanterie, faisant  sien le prénom d’un politicien réputé ou d’un torero.

Andrés Hurtado les premiers jours du cours n’en revenait pas. Tout cela était trop absurde. Il aurait voulu trouver une matière forte et en  même temps qui soit affectueuse, et il se trouvait avec un cours grotesque dans lequel les élèves se moquaient du professeur. Sa préparation pour la Science ne pouvait pas être plus malheureuse.

III

Andrés Hurtado et sa famille

Dans presque tous les moments de sa vie Andrés éprouvait la sensation de se sentir seul et négligé.

La mort de sa mère lui avait laissé un grand vide dans l’âme et un penchant pour la tristesse.

La famille d’Andrés, très nombreuse, était formée par le père et cinq frères. Le père, don Pedro Hurtado, était un grand monsieur, maigre, distingué, bel homme et noceur dans sa jeunesse.

D’un égoïsme frénétique, il se considérait le métacentre du monde.

Il  avait une inégalité de caractère perturbateur, un mélange de sentiments aristocratiques et plébéiens insupportable.

Sa manière d’être se révélait d’une manière insolite et inattendue. Il dirigeait la maison despotiquement, avec un mélange d’ennui et d’abandon, de despotisme et d’arbitraire, qui mettait Andrés hors de soi.

Plusieurs fois en entendant don  Pedro se plaindre du soin que lui produisait la conduite de la maison, ses enfants lui ont dit qu’il la laisse aux mains de Margarita.

Margarita avait déjà vingt ans et elle savait s’occuper des besoins familiaux mieux que le père ; mais don Pedro ne voulait pas.

Celui-ci aimait disposer de l’argent, il avait pour norme de dépenser de temps en temps vingt ou trente « douros » dans ses caprices, bien qu’il sache que chez lui on en avait besoin pour quelque chose d’indispensable.

Don Pedro occupait la meilleure chambre, il utilisait du linge de corps fin, il ne pouvait pas utiliser de mouchoirs en coton comme les autres membres de la famille, mais en fil et en soie. Il était membre de deux clubs, il cultivait des amitiés avec des gens d’une certaine position sociale et avec quelques aristocrates, et il administrait la maison de la rue d’Atocha où ils habitaient.

Sa femme, Fermina Iturrioz, était une victime ; elle a passé son existence à croire que souffrir était le destin naturel de la femme.

Après être morte, Don Pedro Hurtado honorait la défunte en reconnaissant ses grandes vertus.

-Vous ne ressemblez pas à votre mère- disait-il à ses enfants ; celle-ci a été une sainte. Andrés n’aimait pas que Don Pedro lui parle tellement de sa mère, et de temps en temps il lui répondait violemment, en lui disant qu’il laisse en paix les morts.

De tous ses enfants, l’aîné et le petit, Alejandro et Luis, étaient les préférés du père.

Alejandro était un portrait dégradé de don Pedro. Plus inutile et égoïste encore, il ne voulait jamais rien faire, ni étudier ni travailler, et il avait été embauché dans un bureau de l’état, où il n’allait que pour toucher son salaire.

Alejandro donnait des spectacles honteux chez lui ; il rentrait très tard des buvettes, il s’enivrait et il dérangeait tout le monde.

Au début de la formation universitaire d’Andrés, Margarita avait environ vingt ans. C’est une jeune fille décidée , un peu sèche, dominatrice et égoïste.

Pedro lui courait après en âge et il représentait l’indifférence philosophique et la bonne  pactole.

Il étudiait pour devenir avocat et il s’en sortait bien grâce aux recommandations, mais il ne veillait pas à  sa formation du tout.

Il allait au théâtre, il s’habillait avec élégance, il avait tous les mois une fiancée différente. Dans la mesure de ses moyens il jouissait de la vie avec joie.

Le plus jeune fils, Luisito, de quatre ou cinq ans, avait une santé fragile.

La disposition spirituelle de la famille était quelque peu originale. Don Pedro préférait Alejandro et Luis ; il considérait Margarita comme s’il s’agissait d’une personne âgée ; son fils Pedro lui était indifférent, et il haïssait presque Andrés, parce qu’il ne se soumettait pas à sa volonté.

Il fallait creuser beaucoup pour trouver en lui une quelconque affection paternelle.

Alejandro sentait à la maison les mêmes sympathies que le père ; Margarita aimait Pedro plus que personne  et Luisito, appréciait Andrés et elle respectait son père.

Pedro était un peu indifférent ; il ressentait une certaine tendresse pour Margarita et pour Luisito et une grande admiration pour Andrés.

En ce qui concerne ce dernier, il aimait à la folie son petit frère ; il avait de l’affection pour Pedro et pour Margarita bien qu’il dispute constamment avec cette dernière ; il méprisait Alejandro et il haïssait presque son père ; il ne pouvait pas le supporter ; il le trouvait fier, égoïste, sot, payé par soi-même.

Entre le père et le fils, il existait une incompatibilité absolue,complète ; ils ne pouvaient être d’accord sur rien. Il suffisait que l’un d’eux affirme une chose pour que l’autre adopte une position contraire.

10 mai 2007

DÉVELOPPEMENT D'UNE UNITÉ DU MANUEL TEMPO 2- NIVEAU B1

UNITÉ 2  DIRE À QUELQU’UN DE FAIRE QUELQUE CHOSE

TEMPO 2

NIVEAU MOYEN B1

OBJECTIFS

Cette unité vise à la maîtrise d’interactions plus délicates, dans la mesure où elles agissent sur le comportemente de l’autre.

Elle implique la découverte de stratégies de communication, d’adapter les moyens linguistiques dont on dispose, de les choisir au coeur d’un éventail de possibilités en fonction des paramètres qui réagissent toute intéraction : qui parle à qui, dans quelle situation, avec quelles intentions de communication.

L’écrit est également très present dans cette unité, car les textes prescriptifs dont l’objectif est d’expliquer, conseiller, prévenir, interdire, conseiller, prévenir, interdire son nombreux. C’est également au cours de cette unité qu’un travail de fond est proposé sur le subjonctif, l’infinitif ou l’impératif et le conditionnel, qui sont des outils linguistiques absolument indispensables, lorsqu’il s’agit d’agir sur l’autre. Le dossier de civilisation aborde les rites sociaux, la politesse qui peuvent varier d’une culture à l’autre et sans lesquels l’objectif visé ne pourrait s’accomplir.

COMMUNICATION / COMPÉTENCES COMMUNICATIVES

Ø                Dire à quelqu’un de faire quelque chose.

Ø                Donner un conseil.

Ø                Passer une consigne.

Ø                L’interdiction.

Ø                Registres de langue et interrelations.

GRAMMAIRE

Ø                Impératif et infinitif ( ordre, consigne, interdiction).

Ø                Verbe + infinitif

Ø                Les valeurs de l’impératif ou l’emploi.

LEXIQUE

Ø                Recette de cuisine.

Ø                Consignes dans un avion.

Ø                Le répondeur téléphonique : consignes sur son emploi.

Ø                Règles de securité chez toi.

Ø                10 conseils pour respecter la nature.

CIVILISATION- CULTURE

Ø                Les usages et le savoir-vivre.

Ø                La politesse.

EXPRESSION ÉCRITE

Ø                Rédiger des consignes, un règlement.

COMPRENSION ÉCRITE

Ø                Comprendre une notice, un mode d’emploi.

Ø                Comprendre un texte prescriptif.

PLANIFICATION

Le travail se déroulera en 4 semaines en raison de trois heures par semaine ( 50 minutes).

MATÉRIEL

Livre de texte TEMPO 2

L’exercisier  PUF

Grammaire 350 exercices Niveau Moyen. Hachette

Espace de la classe avec le tableau.

Participation active des élèves.

Des textes écrits apportés par le professeur ( exemple de recettes de cuisine etc.)

Enregistrements oraux.

10 mai 2007

TEXTE EXAMEN PAU FRANÇAIS ( PREMIÈRE LANGUE)

MAIS POURQUOI NE SONT-ILS JAMAIS À L’HEURE ?

Retardataires chroniques, ils sont fâchés avec la pontualité. Ils ont beau promettre que la prochaine fois, ils arriveront à l’heure, leur entourage le sait : il n’en sera rien, car sauf cas de force majeure, leurs retards cachent des peurs enfouies1. S’il est vrai qu’en arrivant en retard ils ont donné la priorité à autre chose, reste à en déterminer la raison.

Dans certains cas, les retardataires ont un besoin infini de reconnaissance. Ils aiment être le centre d’intérêt. Et débarquer avec un quart d’heure de retard est la meilleure façon de se faire remarquer. Au travail, ils cherchent à provoquer l’autorité de celui qui les a convoqués ou qui a organisé une réunion. Bref, il leur faut leur dose de signes de reconnaissance. Le moyen qu’ils utilisent est maladroit2, mais le résultat est plus plaisant que l’indifférence.

D’autres retardataires sont des bourreaux3 de travail. À la maison comme au bureau, ils ne s’autorisent aucun moment de répit. Ils ne se couchent pas avant d’avoir rangé partout et joué avec les enfants. Ils culpabilisent à l’idée de se divertir et refoulent tout sentiment de satisfaction une fois le travail accompli. En conséquence, ils ne supportent pas d’avoir un vide dans leur emploi du temps, et, pour éviter toute attente, ils ont pris le parti d’arriver légèrement en retard à leurs réunions, puisque l’on met toujours  cinq à dix minutes avant d’entrer dans le vif du sujet ... Ceux-là doivent se donner la permission de prendre du tempos pour ne rien faire, de prendre du recul, de s’accorder des pauses, pour être encore plus efficaces et productifs.

Être à l’heure n’est rien de plus que se plier aux exigences d’autrui, et eux, il n’ont plus envie d’obéir.

D’après Fémina ( nov. 1998)

Vocabulaire

1Enfouies : très cachés.

2Maladroit : Qui manque d’adresse, n’est pas adroit.

3Bourreaux : Personne qui abat beaucoup de travail.

QUESTIONS

El alumno deberá responder a las preguntas evitando transcribir literalmente frases del texto.

1.- À quel problème fait réfèrence ce texte? Justifiez votre réponse. ( 2 points)

2.- Qu’est- ce qu’ils promettent ces retardataires chroniques ? ( 2 points).

3- Selon le texte, quels sont les motifs que ces personnes ont pour arriver en retard ? Expliquez tous les arguments. ( 2 points).

4- Quelle est votre opinion personnelle sur ce sujet ? Connaissez- vous des personnes qui arrivent en retard systématiquement ? ( 100-120 mots) ( 4 points)

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10 mai 2007

ANALYSE D'UN FILM NIVEAU 2º BACHILLERATO ( DEUXIÈME LANGUE)

FILM :  LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN

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NIVEAU 2º BACHILLERATO ( DEUXIÈME LANGUE)

1-Objectifs généraux du travail avec la vidéo

-Amener l’apprenant à observer, apprécier, critiquer, porter un jugement sur ce qu’il voit.

-Apprendre à décoder des images, des sons, des situations culturelles, en ayant recours à des documents authentiques ou semi-authentiques filmés.

-Développer l’imagination de l’apprenant, l’amener à deviner, anticiper, formuler des hypothèses.

-Le rendre capable de produire, reformuler, résumer, synthétiser.

-Permettre à l’élève de construire son savoir, notamment grâce à l’utilisation d’une ressource telle que la vidéo.

2-Savoirs et compétences à faire acquérir aux apprenants.

2.1 Exercer son esprit critique.

-Savoir reconnaître les différents types de messages, les supports, les sources, le public cible ...

-Savoir distinguer les fonctions des images( description, narration, explication...)

-Savoir sélectionner, hiérarchiser des informations.

2.2 Savoir lires des messages et des documents.

-Savoir identifier le type de document et sa source.

-Savoir décrire ce qui a été vu et entendu.

-Comprendre un lexique utilisé.

-Repérer les différentes composantes et savoir retrouver l’enchaînement des idées ou de l’action.

2.3 Savoir produire des énoncés adéquats (écrits et oraux)

-Savoir exprimer des sentiments, inspirés par ce qui a été vu et entendu dans le document vidéo.

-Savoir résumer les faits qui sont été vus dans le document.

-Savoir interpréter et se justifier à l’oral, comme à l’écrit.

-Savoir argumenter, à l’oral comme à l’écrit.

-Savoir aussi sythétiser sa pensée à l’écrit comme à l’oral.

2.4 Développer l’imaginaire à partir de la vidéo

-Savoir imaginer des causes à une situation donnée.

-Savoir imaginer une suite.

-Savoir transférer ce qui a été vu dans des situations inventées.

Les films en français peuvent être visionnés de deux façons :

-Soit l’enseignant décide de ne pas faire de coupure lors du visionement, et les apprenants voient le film dans son intégralité.

-Soit l’enseignant décide de segmenter le film,à des moment stratégiques, donnant la possibilité à l’enseignant d’enchaîner sur une activité.

Dans le deux cas, les film donne lieu à une tâche concrète demandée aux apprenants.

ACTIVITÉS PROPOSÉES POUR UN VISIONNEMENT ENTIER DU FILM

-         Faire un résumé de l’ histoire ( la vie d’ Amélie dès ses origines par exemple avec une longueur de 100-120 mots).

-         Débattre sur un sujet évoqué dans le film par exemple le fait qu’Amélie ait une maladie cardiaque et elle n’a pas eu une scolarité normal, c’est sa mère qui a exercé d’institutrice.

-         Imaginer une suite au film.

-         De caractériser par exemple  un personnage évoqué dans le film peut être aussi un personnage secondaire ( Monsieur  Dufayel, Madame Wallace, Raphael Poulin)

-         De composer un scénario sur la même trame....

-         Des questions de compréhension orale générale sur le film.

-         De noter tous le mots qu’ils ne comprennent pas.

-         De repérer les différents lieux évoques dans le film et de les caractériser.

( le café, le métro, la gare, chez elle ...)

-  Analyser les symboles et les sentiments évoqués dans le film.

10 mai 2007

APPROCHE CULTURELLE NIVEAU 2º ESO ( DEUXIÈME LANGUE)

DOSSIER CONTRAT PREMIÈRE EMBAUCHE

NIVEAU 2º DE LA ESO ( DEUXIÈME LANGUE)

OBJECTIFS

Ø     Connaître l’actualité française.

Ø     Développer une approche communicative en tenant compte de principaux paramètres de la situation communicative.

Ø     Se familiariser avec certains mots qui n’appartiennent pas au lexique courant.

Ø     Reconnaître les principaux endroits mentionnés dans les textes d’actualité et être capable de les localiser sur la carte.

Ø     Se familiariser avec d’autres supports qui ne constituent pas de supports traditionnels tels que la presse écrite, la télévision, internet etc.

Ø     Développer un esprit critique de manière qu’on puisser donner une opinion personnelle plus ou moins.

PLANIFICATION

L’activité peut se dérouler dans deux sessions de 20 minutes pour ne pas fatiguer aux élèves avec le sujet.

MATÉRIEL

Des images de la presse écrite.

Des textes faciles de la presse écrite,  un peu adaptés par le professeur aux apprenants.

Une carte de l’Hexagone pour l’exercice de repérage des endroits mentionnés dans les différents supports.

Participation active des élèves.

10 mai 2007

EXPLOITATION D'UNE CHANSON EN CLASSE FLE NIVEAU B1

Jacques Brel

http://www.dailymotion.com/video/xllj4_jacques-brel-ne-me-quitte-pas

NE ME QUITTE PAS (1959)

Niveau B1

Objectifs :

Ø     Découverte de la réalité multiculturelle francophone.

Ø     Elle a aussi une mission de plaisir, de divertissement.

Il faut que l’élève soit conscient que le français n’est pas uniquement fait pour travailler, pour faire des exercices. On peut rire, danser, s’amuser en français avec des chansons. Apprendre en français c’est aussi découvrir le plaisir d’apprendre.

Ø     Elle peut contribuer à consolider la complicité entre enseignants et

apprenants dans le projet d’apprentissage.

Ø     Ce qui fait la chanson c’est d’introduire un univers non linguistique

dans la classe : la musique.

Ø     La compréhension du texte, elle n’intervient que plus tard, c’est à

dire le plaisir d’écoute reste une priorité.

Communication-compétences communicatives

Ø     Supplier, promettre, exiger

Grammaire

Ø     Le futur simple

Ø     Les pronoms relatifs qui, que, où

Ø     L’infinitif passé à la forme negative.

Contenus phonétiques

Ø     [i] 

Ø     [j, u , w]

Ø     La chute e caduc

Lexique

    Les registres de la langue, le lexique du temps, de la rupture

Culturels

    Débattre autour « un homme peut-il pleurer devant une femme » ?

Matériel

    Dictionnaire de traduction ou FLE

   

LISTE D’ACTIVITÉS PROPOSÉES

Découverte

1)Les synonymes de «  quitter » et les registres de langue.

Écrire le titre de la chanson au tableau ou que les élèves comprennent le titre de la chanson.

À deux, cherchez à l’aide de votre dictionnaire tous les synonymes de « quitter »

Classez ces synonymes en trois registres : standard, familier et soutenu.

2) Contextualiser le titre

Écrire le titre de la chanson au tableau.

À deux, cherchez à qui on peut dire « Ne me quitte pas » et dans quelle situation. Improvisez un petit dialogue dans lequel vous direz cette phrase.

Compréhension

Lexique

3) Mots concrets et mots abstraits.

Recopier le tableau suivant :

Mots concrets  / Mots abstraits

À trois trouvez dans la chanson dix mots concrets et dix mots abstraits : recopiez-les dans le tableau.

Grammaire

4) Le futur simple

Le narrateur de la chanson fait des promesses. Pour cela, il utilise le futur simple.

Faites la liste de tous le verbes écrits au futur dans la chanson. Regroupez les verbes dans le tableau suivant :

Verbes réguliers / verbes irréguliers.

5) Les pronoms relatifs simples « qui-que-où »

Jacques Brel caractérise les objets et les personnages de san chanson. Pour cela, il utilise des propositiones relatives.

Elles commencent par un petit mot : «  qui, que, où »

Repérez ces petits dans la chanson et recopiez la phrase complète dans les catégories suivantes :

Qui :

Que :

Où :

Il existe un autre pronom relatif que Jacques Brel n’utilise pas dans son texte. Lequel ?

( réponse : « dont », pronom qui remplace un complément introduit pas «  de »).

Pouvez-vous donner des exemples d’emploi du dont ?

Les apprenants imaginent ensuite des phrases liées au thème de la chanson et dans lesquelles manquent le pronom relatif. Faire quatre ou cinq groupes. Un groupe donne sa phrase, le premier groupe qui trouve le pronom relatif manquant gagne un point. Le groupe gagnant est celui qui a trouvé le plus rapidement les pronoms relatifs manquants.

6) L’infinitif passé

Trouvez dans le texte tous les infinitifs. L’un des infinitifs est au passé. Quel est-il ?

(réponse : «  mort de n’avoir pas pu te rencontrer »).

Observez la place de la négation et celle du pronom complément.

Quand emploie-t-on l’infinitif passé ?

(réponse : on emploie l’infinitif passé quand on veut exprimer un fait antérieur à un autre fait dans le passé)

Comment se forme-t-il ?

Imaginez différentes réponses aux questions suivantes ( utilisez l’infinitif passé)

Exemples :

Pourquoi le roi est-il mort ? Il est mort de s’être trop promené dans la forêt pendant la nuit.

Qu’est-ce que le roi a cru ? Il a cru avoir rencontré celle qu’il aimait.

Comment est-il parti ? Il est parti après avoir dit adieu à sa mère, mais sans avoir salué son père.

Phonétique

7)[i] : « quitte »

Répétez ce court dialogue et imitez-le pour en fair d’autres que vous direz également.

-Philippe vit ici avec Lydie.

-Qui vit ici avec Lydie ?

-Philippe.

-Chic, Philippe vit ici.

8) [j, u , w] : «  vieux, pluie, flamboie »

La plupart de francophones de Belgique ne font pas la différence entre [u ] et [ w] : ils prononcent tout [w].

Réperage de tous le mots qui contiennent ces mots-là.

8) La chute du e caduc muet « quitte »-

Écoutez la chanson en lisant le texte. Soulignez tous les « e » que dit Jacques Brel et barrez tous ceux qu’il ne prononce pas. Classez-les et dégagez une règle.

(«  Reviens, mercredi, samedi ou dimanche » : le « e » peut toujours se maintenir dans la première syllabe du mot, mais il doit être conservé lorsqu’il est précédé de deux sons consonnes différents et suivi d’une consonne- c’est ce qu’on appelle la règle de trois consonnes. Il peut ne pas être prononcé à l’intérieur du mot ou en fin de mot).

Expression orale

9) Débattre autour de « un homme peut-il pleurer devant une femme ? »

Expression écrite

10) Raconter ( un conte de fée)

Racontez l’histoire du roi qui est mort de n’avoir pas rencontré sa bien- aimée.

Utilisez l’imparfait, le passé composé et le plus-que- parfait.

Environ 150 mots.

10 mai 2007

BIENVENIDOS A TODOS

Hola, me llamo Samuel. He decidido hacer este blog como consecuencia del curso de extensión

"Aprendiendo y enseñando una lengua extranjera desde el escenario del siglo XXI" que he realizado.

Todos estos  recursos que incluyo a continuación recogen las cuatro competencias que establece el CADRE EUROPÉEN COMMUN DE RÉFÉRENCE ( 2002) incluyendo ejercicios de expresión escrita, comprensión escrita, comprensión oral y expresión oral ( soportes de video y audio, para trabajar estas dos últimas competencias). Espero que os sean de mucha utilidad ya que serán ejercicios propuestos siguiendo una escala de nivel desde el A1 al B2 más o menos, que es el nivel que puede tener un estudiante de Bachillerato, en el caso que haya cursado  el francés como primera lengua extranjera.

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